Au cours des ces dernières semaines, je me suis senti obligé d’élaborer sur la conscience de soi. Je ne saurais trop insister sur l’importance de se connaître, surtout si on veut reconnaître ce qui nous déclenche.

« Se connaître soi-même est le commencement de toute sagesse »,

dit Aristote mais j’ajouterai

« Se connaître soi-même est le début de toute guérison ».

C’est pourquoi je voudrais parlez plus des déclencheurs émotionnels.

Tout d’abord, nous devons trouver ce qui nous déclenche et ensuite comment y faire face lorsque nous sommes déclenchés. C’est une partie essentielle de la guérison.

Qu-est les déclencheurs émotionnels ?

Comme je l’ai illustré dans mon blog La conscience de soi et la perception du monde qui nous entoure, un déclencheur émotionnel est quelque chose qui peut provoquer une émotion négative intense semblant disproportionnée par rapport à la situation.

Cela signifie que ce qui pourrait apparaître comme une remarque inoffensive à un tiers personne pourrait provoquer une réaction émotionnelle, physique ou mentale disproportionnée ou inexplicable.

Quelles sont les réactions possibles ?

Les déclencheurs trompent le corps en nous faisant penser immédiatement que nous sommes en danger. En conséquence, le corps commence à produire des hormones de stress.

Ces hormones sont extrêmement utiles lorsque nous sommes en danger réel car elles nous rendent assez forts pour nous battre, fuir ou rester parfaitement immobiles et « faire le mort ». Nous avons tous entendu des histoires de mères soulevant des objets très lourds, comme des voitures, pour sauver leurs bébés piégés, de personnes courant et grimpant aux arbres pour éviter d’être attaquées ou de victimes d’attaques incapables de bouger ou de parler.

Cependant, lorsqu’il n’y a aucun danger réel mais que nous nous sentons toujours menacés en raison d’un déclencheur émotionnel, les réponses peuvent varier.

Nous pourrions avoir une réaction émotionnelle telle que commencer à pleurer, piquer une crise de colère, éprouver de l’anxiété ou de la panique. Parfois, nous pouvons ressentir des symptômes physiques comme des tremblements, des maux de tête, des maux d’estomac ou un besoin soudain d’uriner ou de déféquer, entre autres. Chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, les déclencheurs peuvent aggraver les symptômes respectifs ou même provoquer une rechute chez les patients en rémission. Il existe également des réponses mentales à des déclencheurs tels que le brouillard cérébral (perte de mémoire temporaire et partielle, incapacité à former et à articuler des idées et des arguments, désorientation, etc.) ou à se sentir complètement déconnecté.

Une anecdote amusante sur mon expérience personnelle avec les déclencheurs émotionnels

Il y a quelques années, lors d’une séance avec mon thérapeute pendant laquelle nous étions en train de travailler sur la façon dont je peux arrêter d’être déclenchée ou, dans un premier temps, mieux gérer mes réactions lorsque je suis déclenchée, il a déclaré :

« Ne serait-il pas utile de se dire que ce sont des circonstances complètement différentes et que vous ne courez aucun danger ?

J’ai ri et j’ai dit :

 » Puis-je vous illustrer ce que se passe lorsque je suis déclenchée par une blague? « 

« Allez-y », a-t-il dit

La chose la plus rapide du monde

Lors d’une convention scientifique internationale, des scientifiques du monde entier se sont réunis pour déterminer quelle est la force la plus rapide de l’univers. Trois ont été choisis pour présenter leurs recherches et étayer leurs théories par leurs découvertes. Le premier scientifique à monter sur le podium et a fièrement déclaré :

La lumière

« Chers collègues, j’ai la preuve que la force la plus rapide de l’univers est la lumière. Dès que j’allume l’interrupteur dans n’importe quelle pièce, la lumière s’allume. Il n’y a littéralement pas de temps entre mon action et le résultat. Par conséquent, la lumière est la force la plus rapide de l’univers. »

Les scientifiques dans le public ont commencé à applaudir et à hocher la tête. Ce que le premier orateur avait dit était parfaitement logique. Tout cela jusqu’à ce que le deuxième orateur commence sa présentation.

La pensée

« Autant que je respecte mon estimé collègue, je dois être en désaccord. La force la plus rapide de l’univers est le pouvoir de la pensée. Nous pensons tous un million de pensées par seconde. Nous ne cessons de penser. Une pensée vient après l’autre avec une vitesse supérieure à celle de la lumière. Je n’ai même pas besoin de vous le prouver. Combien de pensées avez-vous eues depuis que j’ai commencé à parler ? ».

Tout le monde dans le public était abasourdi. Il avait tout à fait raison. Ils ont commencé à applaudir et lui ont fait une standing ovation.

À ce moment, le troisième orateur est monté sur scène.

La diarrhée

« Tout cela est absurde », a-t-il dit. « La force la plus rapide du monde, c’est la diarrhée ! », clame-t-il avec assurance.

« La diarrhée ? » cria le public. « Êtes-vous sérieux ? »

« Oui, dit-il », et je peux le prouver. « La dernière fois que j’ai eu la diarrhée, je n’ai eu ni le temps de réfléchir ni d’allumer la lumière… »

Eh bien, c’est ce que je ressens lorsqu’on je suis déclenchée. Les hormones du stress détournent mon corps, mon esprit et mes émotions et je n’ai pas le temps de réagir consciemment.

Si vous voulez explorer ce qui vous déclenche et comment vous pouvez commencer votre parcours de guérison, faites le premier pas et

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Photo by The Ian on Unsplash